Le Cinéma
C'est parce que j'adore le cinéma que j'ai commencé à écrire.
Précisons une chose : par cinéma, j'entends aussi bien "séries TV", "dessins animés" que "films", et par extension, "jeux vidéo".
Quel que soit le support, le format, la structuration, ils ont tous un objectif commun : une histoire à raconter.
Mon premier grand choc sur grand écran a été "La Guerre des Étoiles".
Oui, on se donnait la peine de traduire les noms en français, à l'époque.
Pour moi, ce sera toujours D2R2 et Z-6PO, Dark Vador et Chiktabba (pour les moins de 20 ans : R2D2 et C-3PO, Darth Vader et Chewbacca) !
Mais dans la même période, ont déboulé "Goldorak", "Albator", et tous leurs clones ("Capitaine Flam", "la Bataille des Planètes"...). N'oublions pas le merveilleux "Ulysse 31", qui m'a fait découvrir les mythes grecs à tel point que j'ai commencé à apprendre la langue par moi-même (déjà latiniste, il y avait comme un terreau, avouons...).
Car voilà pour moi la vraie mission du cinéma (comme de l'écriture) : découvrir, s'émerveiller, puis avoir envie d'aller au-delà.
Si en lisant Trois.1 vous avez envie d'en savoir plus sur les coulisses du 7ème art, j'aurai atteint un but.
Si en plongeant dans Police de l'Ombre vous décidez d'aller visiter Paris d'une autre façon, et changez votre regard sur la capitale, vous me ferez un immense plaisir.
Oui, j'écris mes histoires avec une caméra en tête. Ce ne sont pas des scripts (exercice totalement différent dans son format), mais les scènes sont bâties pour être autant lues que vues. Les romans permettent un "tell to show" (raconter pour montrer), alors que pour un film, on doit impérativement "show, don't tell" (montrer sans raconter - mais pour raconter).
Le cinéma a forgé cette curiosité, ce besoin de prolonger l'expérience : les images et les histoires, la musique et les répliques sont autant de poteaux indicateurs : le rêve c'est par là, venez le découvrir !
Après, les genres sont sans frontière : policier, espionnage, fantastique, science-fiction, drame, politique, historique, sont tous fascinants.
Pourquoi se limiter à un seul ?
Cependant, si je suis fan des films "à grand spectacle", ceux "d'auteur" ne font pas partie de mes favoris.
Je le crains, cela signifie que peu de productions françaises trouvent grâce à mes yeux.
Le pathos m'ennuie s'il n'a pas de souffle, le quotidien n'a pas d'intérêt puisqu'on le vit déjà.
Pas assez d'imaginaire... Il n'y a que l'extraordinaire, l'impossible qui me passionnent !
Donc chapeau bas d'autant plus appuyé au "Baron Noir", à "10 pour Cent" ou plus récemment, aux "Rivières Pourpres", à "Lupin" et aux "Cœurs Noirs", qui relèvent l'honneur national.
Mais que le score est faible face à des "Sherlock", "Stranger Things", "The Crown", "The West Wing" et tant d'autres !
Franchement, pour un "Rois Maudits", combien de "Tudors", "The Hollow Crown", "The White Queen", "The Wolf Hall" ?
Et côté super-héros, hé bien... il n'y en a carrément pas ! (Ce serait amusant de voir le costume, d'ailleurs...)
Voilà, vous avez un (petit) aperçu des goûts d'une auteure geek-bingeuse, qui une fois lancée sur le sujet, a du mal à s'arrêter...