top of page

La bibliothèque idéale

Dernière mise à jour : 20 juil. 2022

... ou comment assumer ses goûts, pas ceux des autres.

Combien de fois avez-vous entendu le conseil de votre prof' de Français, d'un critique littéraire, de vos parents, de vos amis, dans les magazines : "il faut avoir ça dans ta bibliothèque", "les 10-15-50-100 livres indispensables", "le livre à emporter sur une île déserte"...

Vous ne trouvez pas que cela ressemble moins à un conseil qu'à une forme d'ordre, genre menace ("si tu ne lis pas ça, tu es vraiment nul !") ?


On lit pour soi, pas pour les autres !

Je déclare qu'après tout, il n'y a pas de plaisir qui vaille la lecture ! Jane Austen (1775-1817)

Affirmez-le : la bibliothèque idéale, c'est la vôtre. Il n'y a pas plus de lecture obligée que de honteuse. Si vous avez les pièces de Molière rangées au fond d'un placard en guise de souvenir de vos années collège, sans les avoir ouvertes depuis, donnez-les. Sinon, exhibez-les fièrement. Et ne planquez pas vos "50 Nuances de Grey" et autres "Twilight" non plus. Vous avez aimé les dévorer ? C'est tout ce qui compte !


C'est donc sans rougir que j'ai le plaisir de vous présenter quelques-uns de mes livres préférés :


De Shakespeare aux comics Marvel

Les œuvres complètes du Barde sont sur ma table de chevet. En permanence. Des pièces aux sonnets, cet auteur me scotche. Oui, c'est de l'anglais du 16ème siècle, oui, c'est souvent en vers (pentamètres iambiques, pour ceux qui veulent en savoir plus).


Mais qu'importe : Game of Thrones peut aller se rhabiller quand on connaît l'épopée de la Guerre des Roses, qui va de Richard II à Richard III ! (Je vous recommande à ce sujet la sublime série de la BBC "The Hollow Crown", un pur bijou).


Nous sommes faits de l'étoffe de nos rêves et notre petite vie est entourée de sommeil. William Shakespeare (La Tempête - 1611)

Le Da Vinci Code de Dan Brown se tient chez moi en bonne place à côté du Pendule de Foucault d'Umberto Eco, car ils se servent d'une même théorie iconoclaste, développée par Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln, dans "l'Énigme sacrée" et "le Message".


Bram Stoker et son Dracula sont rangés juste à côté d'Anne Rice et ses sagas des vampires et des sorcières : les deux, dans leur genre, sont des narrateurs de l'horreur dont le style littéraire, très différent l'un de l'autre, a rendu leurs anti-héros respectifs si fascinants qu'ils sont devenus des icônes désormais classiques. Ça ne m'a pas empêchée de lire la série des "True Blood" et des "Twilight" (c'était plutôt rigolo).


J'ai rêvé et voyagé avant l'heure en dévorant Juliette Benzoni ("Catherine", "Marianne", "le Gerfaut"...), James Michener ("Colorado Saga"), et Ken Follett ("les Piliers de la Terre"), qui de romance en roman, m'ont aussi appris l'histoire.

Special Strange #33 août 1983 :  La Mort de Phénix
Special Strange #33 août 1983 : La Mort de Phénix

Et je conserve précieusement mes exemplaires de Spécial Strange, notamment la période des X-Men dessinée par Chris Claremont, avec en apex la saga du Phénix Noir !


La morale de cette petite démonstration - en forme de revendication - est que tout est bon à lire.


Avec un point sur lequel je ne saurais trop être explicite : il n'y a pas de parcours balisé de la culture. Si vous apprenez quelque chose, n'importe quoi, en ayant refermé un grand classique ou une bande-dessinée, en y ayant pris plaisir, vous vous serez enrichi, à la fois d'intelligence et de bonheur.


Si vous avez déjà testé, vous savez que ce sont des drogues hautement addictives.

Sinon, essayez, vous verrez comment votre bibliothèque idéale se construira vite !


Donc comme toujours... #Enjoy ! #ViveLesLivres

6 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page