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Los Angeles !

Dernière mise à jour : 20 juil. 2022

Quelques semaines avant la parution du troisième tome de la trilogie Trois.1, "Réalisation française", j'ai pris l'avion. Onze heures de vol plus loin, j'ai entrepris en solo un road trip éblouissant : Seattle, la côte Pacifique de l'Oregon, San Francisco, de nouveau la côte Pacifique, Santa Barbara, Malibu et puis... Los Angeles.


Je ne saurai jamais comment le GPS, programmé pour aller de Santa Monica à Hollywood bl - presque en droite ligne... - m'a amenée sur l'autoroute 405 Nord en sortant de la route 10, mais il y a toujours eu une connivence quasi-mystique avec les machines... Toujours est-il que quelque part sur l'autoroute 405, sur la droite... J'ai vu ÇA :

Clignotant à droite, toute !


C'était irrésistible : Mulholland Drive ! La route mythique sur la crête des collines surplombant Beverly Hills et Hollywood Hills !


Sortie 61, une rampe étroite, et l'aventure commence. On passe de 65 mph (Hmm..., officiellement, parce qu'officieusement, tout le monde est plutôt à 75) à 45. Mais on va assez rapidement passer à 15... parce que les lacets ne sont, eux, pas un mythe !

La route est serrée, parfois au bord du gouffre, les ravins raides. Il faut conduire et admirer à la fois, exercice difficile. Les autres automobilistes, devant vous, ont pris le large. Ceux derrière vous, sont Américains, c'est-à-dire bien élevés au volant : ils vous suivent avec une patience que votre culture française traduit par "résignation".


Mais vous allez les libérer, parce qu'après quelques miles, le paysage vous saute à la figure.


Impossible de ne pas s'arrêter pour prendre LA photo.


Pas la vallée immense qui s'ouvre devant vous, et qui vous laisse de toute façon bouche bée, non.


Une colline, sur la gauche... Une antenne... et en contre-bas, dans un mauvais angle...

Le Hollywood sign !


Cette fois, c'est sûr : vous Y êtes !


Le lendemain, j'ai pu le voir d'encore plus près. Une randonnée inoubliable de 2:30, où les 45 premières minutes sont raides (traduire : douloureuses !) mais la suite tout en grand format : la vue sur les vallées, l'observatoire Griffith, le Downtown, et bien sûr, les grandes lettres blanches qui vous confirment que vous n'êtes pas en train de rêver.

Dolby Theater


L'autre grand moment d'excitation demeurera, la visite du Dolby Theater, sur Hollywood Boulevard : la salle où sont remis les fameux Oscars.

Un endroit que les lecteurs de Trois.1 : "Réalisation française" découvriront aussi.


Je peux vous garantir que non seulement y pénétrer est excitant en soi, mais déambuler sur la scène est un vrai frisson !


C'est très étrange de se retrouver vraiment dans un endroit que jusqu'à présent, on n'avait pu qu'imaginer ou voir à la télévision. Mais c'est confirmé, tout y est !


Vous entendez le bruit de l'assistance même si la salle est pour l'instant vide, vous voyez les caméras pour l'heure absentes, les décors que l'on a enlevés, les coulisses étroites libres pour s'y faufiler...


Hollywood Boulevard

Dehors, vous avez franchi l'écran de votre cinéma, de votre télévision et de votre tablette.

C'est le Walk of Fame, où les touristes jouent au jeu de piste de retrouver l'étoile de la star plus plus connue ou la plus improbable (Kermit la Grenouille ??? Sérieux ???).

C'est le Chinese Theater, avec ses plaques de ciment où les vedettes ont laissé leurs empreintes, et le Hollywood Center où...

Une minute... C'est quoi cet attroupement ? La police, des gros bras, des caméras partout, des badauds qui affluent...


Ah ben oui, c'est une arrivée de célébrités (pour les fans, il s'agit de Luke Bryan, Katy Perry et Lionel Richie, les vedettes de l'émission "American Idol")...

Je ne peux terminer ce billet sans évoquer les incendies qui ont commencé à ravager la côte ouest de la Californie, par une mauvaise coïncidence, le jour de mon départ.


En route pour LAX et le vol de retour vers la vieille Europe, j'ai vu s'élever de monstrueux nuages : de bouillonnantes colonnes de fumée, venues de Malibu, et occultant le ciel par-dessus les collines, à quelques 40 miles de distance...


Quand on a estimé la grandeur de la nature aux États-Unis, on comprend l'héroïsme de ces pompiers, qui luttent contre tellement plus gigantesque qu'eux. Tout mon respect, ce qui est bien peu, mais aussi beaucoup plus que la recherche de responsables, plus préoccupés de leurs postes politiques que de préserver leur majestueux environnement.

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